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Cas particuliers

Il était inévitable que la ligne rencontrerait ceux qui y croient toujours et ceux qui n’y croyaient plus du tout.
Toutefois, il était visible que l’emprise de la SNCF n’avait pas été aliénée, et ceci devait demeurer
forcément à l’esprit de tous les riverains le la ligne, il aurait été imprudent de s’y établir pour l’éternité.

Nous irons pendre notre linge sur la ligne Canfranc
(air connu)

C’est une image bien paisible de l’évanouissement progressif des espoirs de réouverture qui avait cours.
L’idée d’y implanter un séchoir à linge provisoire était, somme toute, conservatoire : la ligne protège la ligne.
Ici, au PN 37 de Gurmençon, vient s’ajouter un effet d’optique surprenant
qui montre que la rupture de la perspective du Canfranc
vient s’achever sur un modeste escabeau domestique (ph. François Rebillard).

On pourrait aussi y voir la métaphore de la fin de la guerre dans la célèbre chanson
puisée dans le répertoire du fameux Rail Ventura que l’on pourra se remémorer d’un clin d’œil ici : air connu.

Autre point (rond).

Comment rétablir la priorité ?
(giratoire de Bidos)

Il faudra résoudre ce problème de circulation pour ce rond-point de Bidos (sud d’Oloron),
ou alors on pourra garder de tronçon comme décoration historique originale,
bien plus parlante que certains puits fleuris qui ornent la plupart des ronds-points européens
(ph. François Rebillard).

Ici, l’esprit d’abandon qui régnait dans la mentalité était visible dans la lettre.

Non, ce n’est pas une ruine !
(vers le sud d’Oloron)

Et voilà ! Une caténaire normale est pourtant toujours susceptible d’être sous tension, non ?
Ici, aux approches de la sous-station de Bidos, le courant est de 1500 volts, ce qui mérite un certain respect.
Mais voilà, l’idée est trop répandue que la voie était vouée à l’abandon et à la merci les pirates du cuivre
qui ont déjà sévi sur cette ligne (ph. François Rebillard).

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